Edito de novembre

Le collège Bréart et la semaine internationale des droits de l’enfant

Les rédacteurs des grands textes relatifs aux droits inaliénables des individus (déclaration des droits de l’homme, des droits de l’enfant…) considéraient que les droits d’une personne sont une possibilité de véto sur leurs conditions d’existence.

De ce point de vue, les droits des enfants représentent une spécificité puisque les plus jeunes ne peuvent faire jouer cette possibilité par eux-mêmes mais ont pour cela besoin des adultes.

Bien sûr, l’accès aux droits doit se faire simultanément avec la prise de conscience des devoirs qui s’y rattachent et notre établissement veille, au quotidien, à l’équilibre entre ces deux facettes de la citoyenneté. Les équipes du collège gardent cependant en mémoire que plus un enfant est jeune ou vulnérable et plus ses droits sont inconditionnels, c’est-à-dire qu’ils ne dépendent pas du respect préalable de devoirs : que penser en effet des « devoirs » d’un nourrisson ou d’une personne lourdement handicapée ?

C’est cette réalité qui fait que nous pouvons être plus exigeants envers nos élèves de 3^es ou qui progressent rapidement vers l’autonomie…et que nous devons être plus vigilants envers les plus jeunes ou les plus fragiles.

C’est pour accompagner et adapter la compréhension progressive de l’existence et de la nature de leurs droits de citoyens que le collège organisera plusieurs manifestations à l’attention des élèves et à l’occasion de la semaine internationale des droits de l’enfant (du 18 au 22 novembre 2019) en prenant comme point de départ la journée nationale de lutte contre le harcèlement (7 novembre)

Vincent LORIUS